vendredi 31 décembre 2010

Décoration : peinture de la caisse

Auparavant il faut bien finir le ponçage, boucher les trous laissés par les clous capitonnés (cure-dent) et atténuer les coups donnés par inadvertance à la caisse. Pour ce faire, la méthode donnée par la notice est très efficace : appliquer sur le coup un linge mouillé et un fer à repasser bien chaud. La vapeur gonfle le bois qui reprend sa forme d'origine.

Actuellement je fais des essais de peinture sur des morceaux de bois divers : comment appliquer le gesso ? (pinceau, spatule, couteau ?) quelle dilution donner à la peinture ? (acrylique Tollens) nombre de couches ? masquage pour filets , etc etc ...

Tous ces travaux ne prêtent pas à photographier mais sont longs à réaliser (à chaque opération : temps de séchage + ponçage).

Je reviendrai vous en parler lorsque je commencerai réellement la décoration de la caisse (c'est à dire quand j'aurai résolu tous les problèmes ci-dessus mentionnés).

samedi 4 décembre 2010

derniers éléments de la caisse

Il reste peu d'éléments à réaliser pour terminer la menuiserie de la caisse. Il faut maintenant ajuster le couvercle de manière qu'il dépasse de 6 mm tout autour sauf le fond qui est à fleur pour pouvoir installer les charnières :


Il faut ensuite ajuster la gorge. Il s"agit de la planche qui doit rester mobile située juste au dessus du clavier :


Pour placer correctement les charnières je les ai montées sur une fausse éclisse :


Cela me permet de positionner cette charnière pour pouvoir marquer l'emplacement des vis sur le dessous du couvercle (ce qui est impossible sur l'instrument fermé !)


Ensuite la fixation du couvercle ne pose plus de problèmes :


La caisse est maintenant terminée. En assemblant les pieds, le clavier, et la béquille du couvercle nous commençons à voir ce que donnera l'instrument terminé :



La phase suivante est la décoration de l'instrument et ce n'est sûrement pas le plus facile ...

dimanche 28 novembre 2010

Mise en place du chapiteau

Le chapiteau est la pièce qui traverse l'instrument au dessus des rangées de sautereaux. Son rôle est d'arrêter le sautereau au delà d'une certaine hauteur. Néanmoins il doit être facilement démontable pour accéder à ces sautereaux (réglages, harmonisation, changement d'un bec).

Du coté gauche une pièce forme verrou :


Cette pièce est fixée par deux vis de laiton particulièrement difficiles à mettre en place (elle se trouve sur l'échine juste derrière l'éclisse frontale de gauche et il n'y a que 10 cm de dégagement !). Cette pièce s'engage dans l'autre partie du verrou ajustée et collée dans le chapiteau :


Le coté droit s'encastre sur une pièce vissée dans l'éclisse courbe :


Une fois le tout ajusté on peut poser le chapiteau en place :


Sue le plan esthétique, j'ai préféré réaliser un chanfrein de chaque coté. Sur le plan technique, j'ai vérifié que les sautereaux passaient librement dans la rainure de ce chapiteau.

dimanche 21 novembre 2010

Finition du fond

Comme je l'indiquais lors de mon dernier message je me posais beaucoup de questions sur la manière d'affleurer le fond à la caisse. Puis je me suis souvenu que j'avais dans mon atelier une défonceuse. 


Cette machine peut-être équipée d'un fraise spéciale pour affleurer (justement). 
Cette fraise cylindrique est munie en bout d'un roulement à billes d'un diamètre égal à la fraise. Ce roulement peut donc s'appuyer sur la caisse tandis que la fraise découpe exactement l'excédent !


Le maniement de cette machine est assez délicat. En outre qu'il s'agit d'un outil très dangereux (en fait c'est une toupie portative) il faut bien régler la vitesse d'avancement : si trop rapide on arrache le bois - si trop lent on le brûle ! je ne conseillerais donc pas cette méthode si le fond ne doit pas être recouvert d'une ceinture de baguette (comme je l'avais déjà prévu).


Le collage de la baguette ne pose pas de problème particulier. Les angles de coupe doivent être relevés avec une fausse équerre et le collage est maintenu par la technique maintenant éprouvée des clous capitonnés !

mercredi 27 octobre 2010

Mise en place du fond

Pour mettre en place le fond il est nécessaire qu'il soit bien collé à la barre frontale que je viens de poser. Plutôt qu'utiliser de grands serre-joints il m' a paru plus simple d'utiliser des vis traversant un petit carré de bois de protection.


Après collage il faudra reboucher les trous au moyen de tourillon. Ce n'est pas risqué puisque je couvrirai le bas de caisse d'une moulure qui fera le tour de l'instrument.
Je profite de ce positionnement du fond pour tracer le tour des éclisses. Cela me permettra de dégrossir le travail d'affleurement !


Ensuite il faut coller les blocs contenant un écrou prisonnier qui servira au vissage des pieds.

Le positionnement du clavier sur le fond permet de visser deux taquets qui guideront le clavier lors de son déplacement transversal nécessaire à la transposition.


Vient maintenant le collage du fond sur la caisse. Ce fond sera collé et cloué au moyen de clous rectangulaires à l'ancienne. On  commence par tracer l'emplacement des éclisses.


Puis chaque emplacement est pré-percé


Les clous sont positionnés


Ensuite il faut aller très vite : encollage de toutes les éclisses et barres en contact - positionnement du fond - vissage sur le devant - enfoncement (sans les plier) de tous les clous! Cette occupation ne permet pas de prendre de photos !!!

Ensuite pour se faire plaisir j'ajoute le clavier et la gorge : cela commence vraiment à ressembler à une épinette !

Il reste encore à affleurer le fond à la caisse et je me demande bien comment je vais m'y prendre ? (sur ce sujet la notice est plus que discrète ...).

samedi 16 octobre 2010

Suite des travaux de la caisse

Il est maintenant nécessaire de coller le sillet sur le sommier. L'emplacement avait été marqué lors du perçage des trous de chevilles. Le sillet est maintenu au moyen de serre-joints.


On peu ensuite visser le registre entre la table et le sommier. Attention au vis de laiton dans du chêne !


Une pièce semblable, le guide inférieur, est également vissée par dessous. les sautereaux glisseront guidés par ces deux pièces : le registre au dessus de la table et le guide inférieur en dessous.


Avant de commencer l'équipement et la pose du fond de l'instrument il reste à visser et coller la barre avant rejoignant les deux joues.


Afin de serrer cette barre deux serre-joints fixés sur l'établi bloquent les joues de chaque coté au moyen de cales.

samedi 9 octobre 2010

La table d'harmonie (suite et fin)

Il est maintenant nécessaire de marquer l'emplacement des pointes du chevalets et des pointes d'accroche. Comme d'habitude, on découpe le plan qui sert de guide de pointage.


 Ensuite on perce avec un certain angle pour bien retenir la corde sur la couronne du chevalet. le petit drapeau sur le foret de 1 mm permet de mesurer la profondeur
     

Un outil permettant d'insérer les pointes de laiton est fournit dans le kit :


Et voilà le résultat :


Ensuite il faut percer les barres d'accroche le long de l'éclisse courbe et de la pointe. Les pointes seront installées plus tard afin de ne pas gêner la décoration.
Il faut d'abord protéger les éclisses du mandrin de la perceuse en collant un carton  :


Le  perçage est effectué au moyen d'un long foret de 1.6 mm. Ici également la profondeur sera contrôlée au moyen d'un petit drapeau d'autocollant.

 

Cette dernière opération termine le travail sur la table d'harmonie

Et sous la table la signature ! (en rendant à César ce qui appartient à César !)


dimanche 12 septembre 2010

La table d'harmonie (suite)

Il faut maintenant coller les pièces se situant sous la table à commencer par la grande barre


Les deux extrémités sont tenues par des serre-joints le collage du centre étant assuré par l'œuvre de Jules Verne!
Ensuite il faut coller les petites barres. Cette fois ci se sont des boîtes de conserve qui feront le poids !


Une fois ces barres bien collées il est nécessaire d'amincir les deux extrémités. J'ai réalisé cette sculpture avec un couteau bien affuté.




Il est temps alors de coller la rosace en étain. Elle est fixée par quatre points de colle (Araldite) et consolidée par quatre bandes de tissu encollées.


Arrive maintenant le grand moment : le collage de la table !
Pour commencer des clous sont pré-enfoncés tout autour de la table tous les 12 cm. Les clous disposés le long de l'échine seront cachés par un couvre-joint. Par contre, le long de la pointe et de l'éclisse courbe ces clous devront être ensuite retirés afin de ne pas gêner la mise en place des pointes d'accroche. Ces clous seront donc capitonnés (petit carré de cartons de 2 mm  d'épaisseur).


Ensuite il ne reste plus qu'à encoller tous les appuis de la table dans la caisse, de poser la table et d'enfoncer les clous (au moyen d'un chasse-clous) et de serrer la table sur le contre sommier au moyen de serre-joints.


Après une nuit de séchage il ne reste qu'à retirer les serre-joints et arracher les clous capitonnés à l'aide d'une pince.


Comme on le voit ci-dessus il faut affleurer la table sur le contre sommier. Pour vérifier la bonne dimension de la fosse ainsi dégagée, on peut présenter le registre :


Maintenant la pose de la table est terminée !

samedi 28 août 2010

La table d'harmonie

Dans ce kit il n'est pas prévu d'installer une rosace sur la table d'harmonie. Et pourtant elle est bien présente sur l'original du musée de Bruxelles. J'ai donc acheté la rosace en étain moulé de TPW. Il est donc nécessaire de commencer par découper le trou pour cette rosace. Au moyen de photos et avec un peu de logique, j'ai déterminé l'emplacement de cette découpe. Elle se situe au centre de la table a égale distances de deux des petites barres (on le verra plus tard).


Ensuite j'ai bricolé un outil pour découper ce cercle :


Puis j' ai courageusement attaqué la table :



Premier aperçu de ce que donnera cette rosace sur la table :


Ensuite il faut former le chanfrein à la lime


puis le finir avec un papier abrasif



Ensuite je peux reprendre la suite de la construction suivant la notice. Après avoir mis la table aux dimensions de la caisse il faut la poncer (racloir et papier de verre) :


L'opération suivante m'inquiétait beaucoup. Il faut amincir la table suivant un diagramme de telle sorte que l'épaisseur soit de 3,2 mm au centre et de 2,7 mm sur les bords. Cet amincissement doit se faire en pente régulière en rabotant le dessous de la table !!!!


Et bien finalement cela s'est très bien déroulé !
Après avoir marqué la position du chevalet au moyen du plan posé sur la table je l'ai collé au moyen de clous capitonnés (clou traversant un petit carré de carton d'environ 2 mm d'épaisseur) et de serre joints.