samedi 28 août 2010

La table d'harmonie

Dans ce kit il n'est pas prévu d'installer une rosace sur la table d'harmonie. Et pourtant elle est bien présente sur l'original du musée de Bruxelles. J'ai donc acheté la rosace en étain moulé de TPW. Il est donc nécessaire de commencer par découper le trou pour cette rosace. Au moyen de photos et avec un peu de logique, j'ai déterminé l'emplacement de cette découpe. Elle se situe au centre de la table a égale distances de deux des petites barres (on le verra plus tard).


Ensuite j'ai bricolé un outil pour découper ce cercle :


Puis j' ai courageusement attaqué la table :



Premier aperçu de ce que donnera cette rosace sur la table :


Ensuite il faut former le chanfrein à la lime


puis le finir avec un papier abrasif



Ensuite je peux reprendre la suite de la construction suivant la notice. Après avoir mis la table aux dimensions de la caisse il faut la poncer (racloir et papier de verre) :


L'opération suivante m'inquiétait beaucoup. Il faut amincir la table suivant un diagramme de telle sorte que l'épaisseur soit de 3,2 mm au centre et de 2,7 mm sur les bords. Cet amincissement doit se faire en pente régulière en rabotant le dessous de la table !!!!


Et bien finalement cela s'est très bien déroulé !
Après avoir marqué la position du chevalet au moyen du plan posé sur la table je l'ai collé au moyen de clous capitonnés (clou traversant un petit carré de carton d'environ 2 mm d'épaisseur) et de serre joints.



vendredi 6 août 2010

Le clavier

Le clavier est livré déjà scié et plaqué. J'ai demandé un petit supplément par rapport au kit de base. Ce clavier est plaqué d'ébène et les feintes en ébène sont plaquées d'os.


La première opération consiste à construire le cadre du clavier constitué de montants et de traverses assemblées à mi-bois. Ensuite il faut enfoncer les pointes de balancement des touches. Une cale percée permet de les enfoncer toutes à la bonne hauteur.



Au bout de chaque touche il faut également une pointe de guidage qui coulissera dans un peigne afin que la touche reste toujours bien positionnée.


Ici le peigne est fixé sur le cadre. Trois épaisseurs de drap noir amortiront l'appui des touches.


De même, un feutre vert est collé en bout de touche pour amortir le contact avec les sautereaux.


Vient ensuite la libération des touches. En effet à ce moment les touches ne s'enfoncent que difficilement sur leur pointe de balancement et se coincent dans le peigne. Pour remédier à cela il faut élargir le trou de balancement au moyen d'un outil réalisé avec une pointe de balancement enfichée dans un manche en bois. Il faut également légèrement ovaliser la pointe de guidage pour qu'elle coulisse librement mais sans trop de jeu dans les rainures du peigne. Ces rainures seront ensuite graphitées pour améliorer le coulissement.


A ce stade il est nécessaire d'ajuster le positionnement des touches (verticalité, hauteur, espacement). Le réglage s'effectue en courbant légèrement à la pince les pointes de balancement et/ou les pointes de guidage.


Avant de coller les feintes, je les ai poncées (ébène et plaque d'os) en utilisant des abrasifs de plus en plus fins


Ensuite, après avoir immobilisé les marches du clavier au moyen de règles j'ai collé chaque feinte en la centrant entre les deux touches adjacentes et en la calant sur la règle.


Ensuite chaque touche doit être équilibrée au moyen d'un cylindre de plomb. La touche est en équilibre sur une sorte de balance et doit basculer vers la queue avec un poids de 5 grammes posé sur la tête. La position du plomb permettant ce basculement est noté sur la touche ...


Et il suffit ensuite de percer sur cette marque pour pouvoir insérer le plomb.


Le clavier est maintenant équilibré !